Sauvé de la dépression par les câlins de son alligator domestique

Joseph Henney, également connu sous le nom de Joie Henney, est un Américain de 70 ans à la retraite qui a désigné un alligator nommé WallyGator comme son animal de soutien émotionnel. Ils s’accompagnent l’un l’autre lors de diverses sorties, notamment pour aller à l’épicerie et se promener dans le parc. Leur lien est évident : ils se font des câlins et dorment même dans le même lit.

Joe Henney, 70,  réside à Jonestown, en Pennsylvanie, à environ deux heures de route de Philadelphie. Il affirme avoir surmonté sa dépression grâce à un ami surprenant : Wally, un alligator âgé de 8 ans de 1,60 mètre et 31 kg.

Wally a joué un rôle crucial en guidant Henney à travers des périodes de dépression et des moments particulièrement difficiles, comme la perte de plusieurs membres de la famille en 2017 et la radiothérapie pour un cancer de la prostate l’année dernière, au cours desquels Wally est resté fidèlement à ses côtés.

Aucune loi en Pennsylvanie ne lui interdit de garder son alligator, en effet il est le premier reptile à être légalement certifié comme animal de soutien émotionnel, selon Henney. Il compare Wally à une couverture lestée vivante qui aime être embrassée et faire des câlins, avec une prédilection particulière pour les frottements sous le menton.

Qu’est-ce qu’un animal de soutien émotionnel ?

Un animal de soutien émotionnel (ASE) est un animal de compagnie qui offre des bienfaits thérapeutiques aux personnes souffrant de troubles mentaux ou émotionnels. Contrairement aux animaux d’assistance, qui sont formés pour effectuer des tâches spécifiques au profit des personnes handicapées, les ASE apportent un soutien par leur simple présence et leur compagnie. Ces animaux, souvent des chiens ou des chats, sont prescrits par des professionnels de la santé mentale dans le cadre d’un plan de traitement visant à atténuer les symptômes de conditions telles que l’anxiété, la dépression ou le stress. Les ASE bénéficient de certaines protections légales, comme le droit d’accompagner leurs propriétaires dans des logements qui ont généralement une politique “sans animaux de compagnie” dans certains pays.