Les douaniers de Marseille découvrent un lionceau dans un garage

La récente saisie de lionceaux en France illustre le commerce illégal d’animaux, révélant un marché lucratif mais néfaste pour ces animaux.

Le mercredi 24 octobre, les agents de la brigade des douanes de Marseille ont découvert un lionceau illégalement détenu, suite à une information fournie par leurs collègues de la police. Cette information a incité les agents des douanes à inspecter les locaux d’un garage à Marseille, où ils ont découvert une petite cage transportable contenant un félin de quelques kilos. Les expertises ont confirmé qu’il s’agissait d’un lionceau, une femelle âgée de 1 à 2 mois, qui n’était pas encore sevrée. Lors de son interrogatoire sur l’origine de l’animal, l’employé, retenu par les douanes, a affirmé l’avoir récupéré dans un immeuble de Marseille, à la demande de personnes incapables de s’en occuper. Le lionceau a été immédiatement confié à la SPA, qui l’a ensuite remis à une association spécialisée dans la protection des animaux sauvages.

Une telle constatation est exceptionnellement rare pour les services douaniers français. En janvier 2007, deux lionceaux ont été interceptés par les douaniers de Montpellier et par la suite confiés au zoo de Marseille. Ils étaient transportés à bord d’un véhicule de tourisme en provenance du Portugal et se dirigeant vers l’Italie. Ces jeunes félins, âgés de deux mois et encore non sevrés, venaient de Belgique, avaient été pris en charge à Lisbonne et étaient destinés à être remis à un destinataire en Italie.

La douane française joue un rôle crucial dans la lutte contre le trafic d’espèces animales et végétales menacées d’extinction. En 2017, elle a effectué 484 constatations concernant des spécimens protégés par la convention CITES et a pu sauver 575 animaux vivants grâce à la collaboration des autorités sanitaires et des associations de protection des animaux.